Bilan respiratoire du

nouveau-né

 

 

I. Histoire de la maladie

Ville :

- lecture de la prescription

- Radio

- Compte-rendu d’hospitalisation

- Carnet de santé

Hôpital : lecture du dossier :

- examen clinique

- évolution

- Radio

- GDS :

PaO2 : 90 mmHg

PaCO2 : 35 à 45 mmHg

pH : 7,38 à 7 ,42

- Diagnostic et ttt. Bien noter si anti-vomitifs.

- Ventilation mécanique s’il y a.

Interrogatoire :

- parents

- infirmières

- heure du dernier repas : pas de séance si moins de 3 heures avant (risque de vomir, d’inhaler le vomi et de s’étouffer).

 

II. Inspection de l’enfant nu

Position de l’enfant au lit : proclive ou à plat.
Fréquence respiratoire : normalement 40.
Mode de ventilation : thoracique ou abdominale.
Coloration et temps de recoloration : 3s.
Pauses inspiratoires ou expiratoires.
Recherche de signes de détresses respiratoires :

a) Score de SYLVERMAN : « Bébé tire en geignant » :

              - B : battement des ailes du nez.

             - B : balancement thoraco-abdominal.

              - tire : tirage (dans l’ordre de gravité croissante) sous-costal, intercostal, sus-claviculaire.

              - en : entonnoir xiphoïdien

             - geignant : geignement expiratoire.

b) Cyanose.

g) Anomalie du rythme respiratoire :

 - tachypnée : FR> 50      Mieux vaut un enfant tachypnéique que bradypnéique.                                           

- bradypnée : FR< 30     

 - pause respiratoire < 20s

 - apnée respiratoire > 20s

Cicatrices.
Électrodes de monitoring : FC : 120 à 160.
Prothèses : intubation.

 

III. Palpation

Contact avec des mains chaudes, sans bijoux. L’enfant ne doit pas avoir de médaille.
Abdomen ballonné ? Défense à la pression ?
Intégrité du grill costal ?
Emphysème sous-cutané ?
Vibration ? Encombrement ?

 

IV. Auscultation

A faire avant et après la séance pour apprécier l’efficacité de la séance.
Apprécie le râle bronchique expiratoire (ronchus, sibilant) : encombrement plus ou moins distal.
Auscultation symétrique, de BS en HT, d’AV en AR.
Murmure vésiculaire inspiratoire : bon fonctionnement des alvéoles.
Entend rien : pas de circulation d’air c’est-à-dire atélectasie.
Bruits anormaux :

            - sifflements : ce sont les sibilants quand ils sont aigus et les ronchi quand ils sont graves. L'un comme l'autre signent des pathologies des bronches (ex : asthme pour des sibilants, bronchite pour des ronchi)

            - wheezing : sifflement de timbre variable, qui correspond à une sténose bronchique, et qui s'entend en dehors même de l'auscultation, simplement en se tenant à côté du patient.

           - râles ronflants signent des sécrétions bronchiques très adondantes et sont en principe modifiés par la toux

           - râles crépitants : bruits courts, explosifs qui signent une pathologie de l'alvéole en fin d'inspiration alors qu'ils signent une obstruction bronchique sévère en début d'inspiration

 
La main permet de sentir les vibrations.
Noter si prédominance inspiratoire ou expiratoire.

  

V. Percussions

Recherche d’un épanchement gazeux : tympanisme.
Recherche d’un épanchement liquidien ou d’une condensation : matité.
Percussions déclenchent-elles la toux ? Celle-ci est-elle efficace ? Fatigue ?

 

VI. Radios

Apprécier le ° et le niveau d’encombrement.
Regarder le cœur et le diaphragme.

 

VII. Toux

horaires et fréquence.
difficulté rencontrée : défense.
dyspnée.
apparition d’un bronchospasme.
tonalité.
existence d’une position favorisante ou déclenchante ?
existence et nature des expectorations :

- gris perlé : asthme.

- mousseux et filant : bronchiolite ou coqueluche.

encombrement nasal ?
vomissement.
troubles du sommeil.
efficacité ?
fatigabilité ?
Ne pas déclencher la toux chez un enfant qui a été intubé et ventilé pendant longtemps, ou si trachéomalacie.

  

VIII. Critères d’efficacité d’une séance

majoration sonore expiratoire.
éjection des sécrétions.
diminution de l’inertie thoracique.
gain d’ampliation thoracique.

  

IX. Critères d’arrêt d’une séance

Majoration des signes de détresse respiratoire.

Majoration de la fatigue.